Lancement du satellite Gaia – La Belgique finance 20 des 740 millions d’euros nécessaires

(Belga) Le coût total de la mission Gaia pour l’Agence spatiale européenne (ESA) atteint 740 millions d’euros et couvre – outre le lancement du satellite qui a eu lieu ce jeudi- son développement, des tests mais aussi des opérations durant plus de six ans. La contribution belge avoisine les 20 millions d’euros, selon un communiqué commun de la Politique scientifique fédérale belge (BELSPO), de différentes universités belges participant au projet, du FNRS, et de l’Observatoire royal (ORB).

Entre 2007 et 2013, BELSPO a consacré 5 millions d’euros afin de permettre à l’ULB, la KUL, l’ULg et l’ORB de développer et tester des logiciels de traitement de données. BELSPO vient d’approuver un nouveau financement pour les années 2014 et 2015 à hauteur de 1,6 million d’euros en vue d’optimaliser les codes de traitement des résultats après l’exploitation des premières données. L’université d’Anvers (UA) est également associée à la mission Gaia. Le Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) a contribué pour sa part à hauteur de 1,5 million d’euros aux activités de préparation depuis 2000. Au total, quelque 45 personnes en Belgique consacrent tout ou partie de leur temps à la mission Gaia. Parmi elles, 60% travaillent dans des universités ou à l’Observatoire Royal. Hors entreprises, une majorité des emplois belges concernés sont occupés par des scientifiques. Près de la moitié (45%) des emplois industriels consacrés en Belgique à Gaia sont non-universitaires. Parmi les entreprises belges associées au projet, figurent Amos, qui a élaboré pour le satellite des miroirs permettant une observation simultanée dans deux directions quasi-perpendiculaires; Thalès Alenia Space Belgium qui a fourni quatre distributeurs de puissance électrique; Spacebel qui a confectionné une unité de traitement vidéo chargée de filtrer les données susceptibles d’être transmises ou encore le Centre spatial de Liège (CSL) qui a testé une partie du satellite en conditions spatiales. Par rapport au consortium de scientifiques qui ont la responsabilité du traitement des observations, la Belgique occupe le septième rang (sur 18) en termes de personnes mobilisées. Un chercheur du FNRS en poste à l’ULB occupe la tête d’une des neuf unités de coordination de ce consortium. (Belga)

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