Wouter Beke © belgaimage

Wouter Beke ne sera sans doute plus candidat à sa succession à la tête du CD&V

Le président du CD&V, Wouter Beke a affirmé lundi que les chances étaient faibles qu’il se représente à cette fonction, au lendemain d’un recul généralisé du parti social-chrétien flamand lors des élections européennes, législatives et régionales.

M. Beke en est à son troisième mandat à la présidence du CD&V, depuis sa première élection en 2010.

Il a indiqué lundi, à l’issue d’une réunion du parti consacrée à l’analyse des résultats électoraux, qu’un groupe de travail interne analysera la situation plus en détail et fixer les modalités de l’élection d’un nouveau président. Mais il a ajouté qu’il ne présenterait sans doute pas pour un nouveau mandat.

M. Beke reste toutefois en fonction tant que l’élection présidentielle n’a pas eu lieu.

Le président du parti et la tête de liste CD&V en Flandre occidentale, Hilde Crevits, candidate ministre-présidente face au président de la N-VA, Bart De Wever, ont reçu lundi du bureau un mandat pour mener les négociations en vue de former une coalition gouvernementale en Flandre, si le CD&V y est invité.

M. Beke a rappelé que la « modestie » était de mise pour le parti après son recul électoral et que l’initiative revenait à d’autres formations.

M. De Wever a affirmé dès dimanche soir que constituer un gouvernement fédéral sans majorité dans le groupe linguistique néerlandophone à la Chambre serait « un problème majeur ».

« Au fédéral, nous attendons l’initiative du Roi mais nous disons clairement une chose: on ne peut pas faire un gouvernement sans majorité en Flandre. Nous n’allons jamais permettre cela », a dit M. De Wever devant les militants de son parti, tout en admettant que son parti avait perdu les élections et que le grand gagnant en Flandre était le Vlaams Belang, qu’il a félicité.

Un point de vue que M. Beke a dit lundi partager.

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