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Futur patron de Belgacom: 650.000 euros

Le Vif

Le comité ministériel restreint s’est accordé mercredi sur une proposition de rémunération pour le futur patron de Belgacom. Le successeur de Didier Bellens devrait toucher 500.000 euros de rémunération fixe plus une partie variable de 30 pc, soit 650.000 euros au total, a-t-on appris à bonne source.

Ces 650.000 euros constituent un maximum, a-t-on précisé au cabinet du ministre des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille, la partie variable étant soumise à des critères de performance. Il est également acquis que le futur patron de l’opérateur télécom ne pourra pas toucher de stock option et que son indemnité de départ ne pourra dépasser un an de salaire. La décision prise mercredi vaut également pour bpost, autre entreprise publique cotée en bourse.

Le gouvernement ne s’est pas penché plus avant sur la succession du patron actuel, Johnny Thijs, dont le mandat expire au mois de janvier, a-t-on ajouté au cabinet de M. Labille. Le ministre s’entretiendra toutefois dans les prochains jours avec M. Thijs au sujet de cette rémunération. Au mois d’août, M. Thijs avait expliqué qu’il était prêt à faire un effort sur son salaire mais pas au point de descendre aux 290.000 euros arrêtés pour les patrons de 5 entreprises publiques (SNCB, Infrabel, Loterie, etc.).

M. Labille a affiché sa satisfaction d’être arrivé à boucler cet épineux dossier sur lequel les esprits commençaient à s’échauffer. « Nous nous sommes mis d’accord sur un montant substantiel. Cela permet de rester dans l’épure de ce qu’on avait convenu: restaurer la justice salariale au sein de l’entreprise en tenant compte de sa spécificité », a-t-il déclaré. La procédure en vue de trouver un successeur à M. Bellens, révoqué le 15 novembre, pourra se poursuivre. Le ministre espère boucler le dossier dans le courant du mois prochain. Il devrait également formuler, comme il l’avait annoncé, des propositions en vue de réformer la loi de 1991 qui régit le statut des entreprises publiques et le rôle que l’Etat y joue. « Je l’ai déjà dit: le monde politique doit assumer son rôle d’actionnaire ».

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