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Une alimentation saine coûte à peine plus cher que la « malbouffe »

On entend souvent dire que l’alimentation saine est beaucoup trop chère. Une étude démontre que la différence entre une alimentation équilibrèe et un mode alimentaire moins sain ne s’élève qu’à un peu plus d’un euro par jour.

Une alimentation saine constitue la base de toute action contre les affections chroniques que sont le surpoids, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Cette vérité vaut d’autant plus pour les personnes issues d’un milieu socio-économique moins favorable. Celles-ci adoptent souvent des schémas alimentaires moins sains et risquent davantage de contracter une affection chronique que des personnes plus aisées.

Le prix des aliments sains est souvent évoqué comme l’un des obstacles les plus importants à une alimentation meilleure pour la santé. Cette affirmation ne tient pas la route. Il est effectivement possible de choisir une alimentation saine parmi l’offre classique en consommant plus de fruits et de légumes que de viande et d’aliments gras.

Un peu plus d’un euro par jour

Mayuree Rao, chercheuse à la Harvard School of Public Health aux États-Unis, conclut que les régimes alimentaires sains sont à peine plus chers que les modes alimentaires moins sains. La différence reviendrait à environ un euro par jour.

C’est valable quand on compare un mode alimentaire supérieur de type méditerranéen, c’est-à-dire composé de légumes, de fruits, de légumineuses, de noix et de poisson, à un mode alimentaire malsain composé de repas préparés, de produits raffinés (des céréales et des sucres) et de beaucoup de viande.

Le régime méditerranéen riche en fibres et en substances végétales bioactives, avec peu de graisses saturées et beaucoup de graisses non saturées (noix ) et pauvre en sucres raffinés livre d’excellents résultats pour la santé, tels qu’un risque moins élevé de surpoids, une tension plus basse, etc.

Pour ses calculs, Rao s’est basée sur des études de dix pays différents, à savoir la France, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Japon, l’Afrique du Sud et le Brésil.

Leur étude a été publiée dans le British Medical Journal.

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