Le gouverneur de la province du Brabant flamand Lodewijk De Witte (archives) © BELGA

Attentats à Bruxelles: le gouvernement demande des plans d’urgence terroriste aux gouverneurs

Le gouvernement fédéral a demandé il y a quelques jours aux gouverneurs de province d’élaborer des plans d’urgence particuliers intégrant une attaque terroriste, a indiqué mercredi le gouverneur de la province de Brabant flamand, Lode De Witte, devant la commission d’enquête parlementaire.

Dès la première séance de la Commission, il est apparu qu’il n’existait pas réellement de plan provincial d’urgence consacré spécifiquement au terrorisme. Plusieurs députés s’en sont étonnés vu la menace terroriste qui pèse sur la Belgique depuis plusieurs mois. a mise en place de tels plans ne va toutefois pas de soi.

« Si vous rédigez quinze plans différents, plus personne ne saura ce qu’il doit faire et quand il doit le faire quand quelque chose se produira », a expliqué M. De Witte, en faisant remarquer que les mesures pouvaient être différentes en fonction de la nature de l’attentat: explosion d’une bombe, tirs dans la foule, attaque chimique, etc. Un tel plan peut aussi être difficile à mettre en place. Si un périmètre est interdit au public, que faut-il faire des gens qui viennent spontanément en aide aux victimes? ‘articulation des niveaux fédéral et provincial peut aussi être délicate. A 8h45, le plan fédéral d’urgence a été déclenché mais la coordination des secours à Zaventem est restée provinciale. Quid dès lors de la répartition des blessés?

L’hôpital universitaire Saint-Luc à Woluwe-Saint-Lambert est resté peu utilisé alors qu’il est le plus proche de l’aéroport. Louvain a préféré garder sa capacité intacte pour permettre à Bruxelles de gérer la situation à la station de métro Maelbeek. Mais, de Maelbeek, peu de blessés ont été envoyés vers Saint-Luc.

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