La grève se poursuit au centre fermé pour jeunes de Saint-Hubert

(Belga) Les agents pénitentiaires du centre fermé pour jeunes de Saint-Hubert (CFJ) ont décidé mardi, en front commun, de poursuivre la grève entamée la veille. Le travail n’a donc pas repris comme prévu. Cette action fait suite à la décision de transférer le CFJ du fédéral à la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans le cadre de la réforme de l’Etat. Le CFJ deviendra dès lors une IPPJ (Institution publique de Protection de la Jeunesse). Le personnel dit rester dans l’incertitude et, face à cette situation, le mouvement de grève se poursuit.

Une bonne partie du personnel sera concernée par ce transfert : les agents pénitentiaires, le personnel administratif et la direction. Soit environ 80 personnes. Les syndicats évoquent des incertitudes liées au futur statut du personnel qui ne sera plus fédéral, aux échelles barémiques ou encore au replacement des agents. « La seule réponse que nous avons reçue est le fait de savoir que certains pourront rester mais nous ne savons pas dans quelles conditions », a indiqué mardi, Steeve Decoo, délégué SLFP. Une partie des agents ne seraient pas repris, soit car le futur cadre sera d’une quarantaine ou bien parce que les agents féminins ne pourront plus être affectées dans la structure, fonctionnant sous le régime IPPJ, au sein de laquelle la surveillance doit être assurée par des personne de même sexe que les jeunes (des garçons à Saint-Hubert). Une réunion préparatoire a été fixée au 5 novembre avant une rencontre le 7 novembre entre le SPF Justice et les communautés pour évoquer ce transfert. Les syndicats espèrent alors avoir des réponses. La poursuite ou non du mouvement de grève se décidera mercredi matin. (Belga)

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