Région bruxelloise – Les comptes de l’année 2013 sont bons: 30 millions de boni, selon Guy Vanhengel

(Belga) Ils se confirme que les finances de la Région bruxelloise afficheront un boni un an plus tôt que prévu, a affirmé vendredi le ministre bruxellois des Finances, Guy Vanhengel, qui vient avec un chiffre plus précis qu’il y a quelques semaines, devant le parlement: près de 30 millions d’euros de bonus, soit 162 millions d’euros de mieux que prévu.

Initialement, le gouvernement bruxellois avait tablé dans ses précisions budgétaires sur un déficit de 132 millions d’euros. Selon Guy Vanhengel, toutes proportions gardées, tout en faisant mieux qu’estimé dans les objectifs fixés par le pacte de stabilité, la Région Bruxelloise présente le meilleur résultat budgétaire du pays. Du côté des recettes, la situation est légèrement plus favorable que prévu. Lors des estimations, le principe de prudence avait été respecté comme il se doit. Finalement, les recettes des droits de succession s’élèvent à 80 millions d’euros de plus qu’estimé, grâce à quelques successions exceptionnelles et à la régularisation fiscale au niveau fédéral . Les droits d’enregistrement (+14 millions) et les droits de donation (+8 millions d’euros) ont également rapporté plus que prévu. Au total, les recettes des impôts régionaux, la principale source de financement, augmentent de 17% par rapport à l’an dernier (1,33 milliard contre 1,14 milliard en 2012). Par ailleurs, toujours selon le ministre, le bon monitoring du budget a également permis une amélioration structurelle des prestations en Région bruxelloise. La sous-utilisation des crédits, inscrits mais non utilisés, s’élève environ à 35 millions d’euros de plus qu’estimé initialement. Ce résultat positif a permis de réduire la dette de la Région-capitale de 125 millions d’euros par rapport à fin de l’année 2012, passant de 3,146 milliards d’euros à 3,021 milliards d’euros. Le bon résultat 2013 fut également possible grâce à un financement correct qui permet à la Région de Bruxelles-Capitale de faire face aux défis financiers découlant de la sixième réforme de l’Etat et d’investir dans la mobilité, « ainsi que dans l’enseignement, puisque les communautés manquent ici à leur devoir ». (Belga)

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