Moins de feux rouges franchis sur le rail en 2013
(Belga) En 2013, 100 franchissements de feux rouges ont été comptabilisés sur le rail belge, contre 117 en 2012 et 133 en 2011. Soit respectivement des baisses de 23% et 15%, rapportent mercredi La Libre Belgique et la Dernière Heure.
Ces données concernent l’ensemble des opérateurs qui empruntent le rail belge. Dans le lot, la SNCB, le plus important d’entre eux, indique qu’en ce qui concerne sa flotte, elle a comptabilisé 66 franchissements en 2013, contre 77 en 2012 (-14%). Infrabel fait en outre une distinction importante entre les voies principales et les voies secondaires. Sur les premières circulent les trains de voyageurs et de marchandises. Les autres sont consacrées à la formation des conducteurs, sont des voies de délestage, de retour vers les entrepôts, etc. La diminution des franchissements de feux sur les lignes principales est nette. De 104 en 2010, on est passé à 75 en 2012 et même à 56 l’année dernière. Par rapport à 2013, les baisses sont de 46% et 25%. En outre, insiste encore Infrabel, « il y a une différence entre franchir un feu – qui est évidemment une faute – et provoquer une situation de danger réel ». Si une voiture brûle un feu rouge, mais s’arrête un mètre après la limite, elle n’aura pas empiété sur le carrefour et donc évité tout danger. Le constat est valable pour les trains. « Nous avons donc introduit la notion d’atteinte du premier point potentiellement dangereux – par exemple, un aiguillage. » Et là, on est passé de 51 cas en 2010, à 34 en 2012 et 29 l’an dernier. Soit des baisses de 43% et 15% par rapport à 2013. (Belga)
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