© Belga

Otan : La Belgique a « un long chemin » à parcourir pour respecter ses engagements

La Belgique a « un long chemin » à parcourir pour atteindre le seuil des 2% de son Produit intérieur brut (PIB) consacrés aux dépenses de défense, un engagement qu’ont pris tous les alliés en 2014, a affirmé vendredi le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, à cinq jours d’un sommet atlantique à Bruxelles qui sera dominé par la volonté américaine d’un meilleur « partage du fardeau ».

« Je m’attends à ce que le président (américain Donald) Trump réitère son message à propos d’un partage du fardeau équitable au sein de l’Alliance. Les alliés qui dépensent moins de 2% de leur PIB pour la défense doivent dépenser plus », a-t-il affirmé lors d’un entretien accordé à l’Agence Belga.

Les 28 (devenus entre-temps 29) pays de l’Otan ont collectivement décidé en 2014 de stopper l’érosion de leurs budgets militaires et d’y consacrer dans les dix ans 2% de leur PIB, en réservant 20% du budget à l’achat de « nouveaux équipements majeurs ». A l’époque, trois pays atteignaient ce seuil. Mais les alliés ont accru leurs dépenses de défense au cours des quatre dernières années alors que « les tensions augmentent » sur la scène internationale, selon M. Stoltenberg. Et ils sont désormais huit à atteindre les 2%.

La Belgique se situe pour sa part autour de 0,9% – en pénultième position dans le classement de l’Otan – et aucune augmentation substantielle n’est prévue d’ici la fin de la législature en 2019, même si les coupes dans le budget de la Défense ont cessé.

Contenu partenaire