Peu de Saoudiennes au volant pour la campagne pour conduire

(Belga) Peu de Saoudiennes ont répondu à l’appel de militantes pour prendre le volant samedi dans le but de relancer une campagne destinée à obtenir le droit de conduire pour les femmes.

La police a stoppé une femme au volant dans la cité portuaire de Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, alors qu’une autre, accompagnée de son mari, a pu conduire pendant deux heures sans être inquiétée par les forces de l’ordre, selon une activiste. « Seulement dix minutes après avoir pris le volant, Tamador al-Yami a été stoppée par la police à Jeddah », a indiqué à l’AFP cette activiste, Eman al-Nafjan. Le conductrice était en possession d’un permis de conduite international et était avec une autre femme, Samia Meslmani, qui filmait la scène. Le mari de Tamador al-Yami a été convoqué par la police sur le lieu de l’interpellation où sa femme a été contrainte à signer un engagement à ne plus prendre le volant en Arabie saoudite, a ajouté cette militante sur son compte Twitter. Samia Meslmani a confirmé cette version à l’AFP en ajoutant que la conductrice a été ramenée chez elle par son mari. Le 4 décembre, des militantes saoudiennes ont appelé à relancer une campagne pour le droit de conduire en invitant sur les réseaux sociaux les femmes à prendre le volant le 28 décembre. L’objectif de cet appel est d’insister sur notre droit de conduire que nous allons continuer à revendiquer jusqu’à l’obtenir », avait alors déclaré à l’AFP, l’une de ces militantes Nassima al-Saada. Des militantes avaient appelé les Saoudiennes à prendre le volant le 26 octobre, mais avaient retiré ensuite cet appel pour éviter une confrontation avec les autorités qui avaient multiplié les mises en garde. (Belga)

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