© AFP/ Philippe Hugen

Arcelor Mittal : grève de 24 heures en attendant un plan européen

Les ouvriers liégeois d’ArcelorMittal sont aujourd’hui en grève de 24 heures. Dans le cadre d’un journée européenne de mobilisation, ils attendent « un projet industriel d’avenir ».

Une nouvelle journée de grève est marquée ce jeudi par les travailleurs de l’usine d’ArcelorMittal de Liège. Inquiets pour l’avenir de la sidérurgie liégeoise, ils placent leur action dans le cadre de la journée européenne de mobilisation pour les salariées et les sous-traitants du géant de la sidérurgie, initiée par IndustriAll Europe.

Journée d’action européenne

Lancée en mai 2012, la confédération syndicale européenne regroupe les fédérations européennes des métallurgistes, (FEM), des syndicats des mines (EMCEF) et du textile, habillement et cuir (FSE-THC). Et pour cette journée de mobilisation, c’est à chaque pays son action « selon sa propre culture », précise la porte-parole de la confédération syndicale. A Liège, une grève de 24 heures a été décrétée, pour exiger « un projet industrie d’avenir pour le premier groupe sidérurgiste européen ». Loin de s’arrêter à 24 heures, des actions européennes seront organisées d’ici à Juin, prévient IndustriAll Europe. Le but : maintenir la mobilisation jusqu’à ce que la Commission européenne publie son plan d’action pour l’industrie sidérurgique.

En attendant le plan européen

Car à Bruxelles, on travaille sur des solutions à apporter à une industrie sidérurgique européenne en bien mauvais passe. En février dernier, à l’occasion d’une rencontre notamment avec les ministres wallon et français de l’Industrie, le commissaire européen à l’Industrie Antonio Tajani était sorti de sa réserve. Il avait exhorter ArcelorMittal de « renvoyer la décision de fermer les usines au moins jusqu’à l’approbation du texte du plan d’action de la Commission européenne ».
L’action de ce jeudi et celles que promet encore IndustriAll seront là pour rappeler le commissaire européen à ses déclaration d’alors. Lui qui s’était dit « convaincu que nous pouvons donner une réponse pour essayer de défendre l’industrie sidérurgique en Europe ».

Laura Paillard (stag)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire