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Fyra : AnsaldoBreda va en justice

Le Vif

Le constructeur italien du train Fyra, Ansaldobreda, rejette toutes les accusations concernant l’exécution du contrat avec la SNCB, annonce mardi AnsaldoBreda dans un communiqué. « Le public doit savoir que le Fyra est sûr et qu’il a été certifié et vérifié par les autorités internationales compétentes », indique le constructeur qui ira en justice.

« Les déclarations du CEO de la SNCB et celles du communiqué de presse des NS (chemins de fer néerlandais) sont en contradiction », indique encore AnsaldoBreda. AnsaldoBreda rappelle que « le Fyra V250 a reçu toutes les certifications internationales et a répondu à de sévères tests de contrôle avant sa mise en service ».

Selon le constructeur, les ennuis rencontrés en janvier sont dus à « une vitesse excessive du train (250km/h) lors d’une tempête de neige, répétée plusieurs fois lors d’une opération imprudente et irresponsable et ce malgré l’intervention automatique des systèmes embarqués qui ont activé plusieurs fois le système de freinage d’urgence ».

« Ce dysfonctionnement n’a été qu’un prétexte pour arrêter la fourniture des trains, spécialement par l’opérateur en Belgique. Les vrais raisons qui ont conduit à l’annulation du contrat par la SNCB et à la position des NS n’ont pas de fondements techniques mais se basent sur autre chose », ajoute encore AnsaldoBreda. Le CEO du constructeur italien donnera une conférence de presse au siège de la société à Naples, jeudi à 15h00. Vendredi dernier, la SNCB annonçait rompre le contrat avec AnsaldoBreda et refuser la livraison de trois rames prévues à la suite d’analyses effectuées sur les trains qui ont mis en lumière des « lacunes fondamentales » dans la conception des trains Fyra (V250). Les chemins de fer néerlandais (NS) ont aussi cassé leur contrat lundi.

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