La polémique sur la dette wallonne n’a pas d’impact sur le niveau de la dette belge

(Belga) L’Institut des Comptes Nationaux (ICN) intègre déjà la dette wallonne telle que l’a évaluée la Cour des comptes dans un rapport très controversé. L’ampleur de la dette publique de la Belgique, dont le niveau est passé en dessous des 100% du PIB à la fin 2013, ne varie donc pas, a expliqué jeudi à la Chambre le ministre des Finances Koen Geens, en réponse à une question d’Olivier Destrebecq (MR).

Selon la Cour des comptes, la dette de la Région wallonne s’élève à 11,2 milliards d’euros, et non à 6,25 milliards d’euros comme présenté par le gouvernement wallon. La différence réside dans la façon d’intégrer dans le périmètre régional la dette de certains organismes pararégionaux, comme la Sofico, la Sowalfin, le CRAC ou la SRIW. Le MR, tant à l’échelon wallon que fédéral, a profité de ce rapport pour dénoncer la façon dont le ministre régional du Budget, André Antoine (cdH), gérait son département. Mercredi, à l’entrée du comité ministériel restreint, le vice-Premier ministre MR Didier Reynders s’est inquiété de l’effet de cette divergence comptable sur le niveau de la dette publique de la Belgique qui, craint-il, pourrait repasser au-dessus de 100% du PIB. Le ministre des Finances a pu apaiser les libéraux. L’ICN recourt déjà la même méthode que la Cour des comptes, a relevé M. Geens (CD&V). L’analyse de la Cour « n’a donc pas le moindre impact » sur le calcul de la dette publique belge ni sur le constat selon lequel elle s’élevait à 99,7% du PIB à la fin de l’année passée, a assuré le ministre. (Belga)

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