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Catherine Ashton en mission de conciliation à Kiev la semaine prochaine

Le Vif

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président ukrainien Viktor Ianoukovitch sont convenus dimanche d’une mission de conciliation de la représentante de la diplomatie de l’UE Catherine Ashton à Kiev la semaine prochaine, a annoncé l’exécutif bruxellois dans un communiqué.

« Le principe de la mission de Mme Catherine Ashton est acquis, mais la date n’est pas encore arrêtée. Le déplacement devrait se faire dans le milieu de la semaine. Mais tout est très mouvant », a confié à l’AFP une source proche du dossier. L’objectif du déplacement de Mme Ashton a été discuté au cours d’un entretien téléphonique au cours duquel M. Barroso a « insisté sur la nécessité de trouver une solution politique aux tensions en Ukraine en instaurant un dialogue avec l’opposition et la société civile », a précisé le communiqué de la Commission européenne. « Il en va de la stabilité du pays », a confié la source contactée par l’AFP. Le sort de l’opposante et ex-Premier ministre emprisonnée Ioulia Timochenko fera partie des préoccupations de Mme Ashton pendant sa mission à Kiev, a assuré cette même source. Plusieurs centaines de milliers d’opposants pro-européens ont réclamé dimanche dans le centre de Kiev le départ du président Ianoukovitch, accusé de « vendre » l’Ukraine à la Russie, dans une nouvelle démonstration de force sans précédent depuis la Révolution orange de 2004. Peu après la fin de la manifestation massive, la deuxième après celle du 1er décembre au même endroit, les services spéciaux ukrainiens (SBU) ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour tentative de « prise de pouvoir » suite « aux agissements illégaux de certains hommes politiques ». Le SBU n’a pas immédiatement désigné de suspects pour de tels actes, passibles d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison. M. Barroso a rappelé au président Ianoukovich « la nécessité de respecter les libertés civiles et de faire observer la plus grande retenue » aux forces de sécurité. Le refus du pouvoir de signer fin novembre l’accord d’association avec l’UE négocié depuis trois ans a plongé ce pays de 46 millions d’habitants dans une crise politique sans précédent depuis la Révolution orange. La tension est montée d’un cran après la visite vendredi

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