Péage urbain – De Lille ne veut pas « utiliser un bazooka pour tuer une mouche »

(Belga) Le secrétaire d’État bruxellois à la Mobilité, Bruno De Lille (Groen), maintient sa préférence pour un péage urbain à tarif modéré, en dépit d’une étude selon laquelle un prix de 12 euros par jour serait optimal. Il ne veut pas « utiliser un bazooka pour tuer une mouche ».

La Libre Belgique fait état mardi d’une étude du bureau Stratec, commanditée par le gouvernement bruxellois pour examiner des solutions de désengorgement automobile. « Je ne tire pas les mêmes conclusions que l’article », a réagi mardi matin M. De Lille, qui précise que l’étude ne sera présentée que d’ici deux semaines. Le secrétaire d’État maintient qu’une tarification à trois euros, privilégiée jusqu’à présent, serait plus favorable. Un tarif de douze euros permettrait certes d’augmenter les recettes, mais son « effet sur la mobilité n’est pas tellement grand ». M. De Lille se veut « très clair »: « ce n’est pas une mesure financière, mais une mesure de mobilité. Pour moi, ça ne peut pas être une nouvelle taxe ». Il privilégie un « glissement de la taxation de la possession vers l’utilisation de la voiture », car « quelqu’un qui utilise sa voiture tous les jours pèse beaucoup plus que celui qui l’utilise le samedi matin pour aller au Colruyt ». Cette réorientation de la fiscalité devra être examinée par le prochain gouvernement bruxellois, à l’aune des nouvelles compétences qui lui seront dévolues par le réforme de l’État. Les autorités de la capitale sont par ailleurs en discussion avec les Régions wallonne et flamande en vue de l’instauration d’une taxation au kilomètre. Elles seront amenées à choisir entre les deux systèmes, à opter pour une combinaison ou à envisager d’autres pistes. (Belga)

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