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Retour aux sources pour l’Union

Après deux saisons d’exil, le matricule 10 retrouvait le stade Marien dimanche dernier face à l’OHL.

24 avril 2016 : l’Union Saint-Gilloise accueille l’Antwerp lors de l’avant-dernière journée de Proximus League. C’est devant un stade comble que les Jaune et Bleu s’imposent alors sur le score de 2-1, validant leur ticket pour la D1B et privant les Anversois d’une montée en D1. Si les supporters saint-gillois sont à la fête cette après-midi-là, ils ne réalisent pas encore que ce match est le dernier avant longtemps au Parc Duden.

Le stade Joseph Marien ne correspondait en effet pas aux normes requises pour l’obtention de la licence pour jouer en D1B et des travaux étaient nécessaires. Un contretemps qui a obligé l’Union à s’exiler durant deux saisons au stade Roi Baudouin, une enceinte bien trop imposante pour le matricule 10.

Si cette délocalisation forcée n’a pas empêché les Unionistes de se maintenir en D1B, les affluences en ont lourdement pâti et le retour sur les terres forestoises était attendu avec impatience par tous. 840 jours plus tard, c’est désormais chose faite et les habitués n’ont pas été dépaysés à l’occasion de la réception de l’OHL pour le compte de la deuxième journée de D1B.

Les nouveautés ne manquent toutefois pas : la tribune nord compte désormais 900 places assises tandis que la tribune sud a été garnie de 1800 sièges, complètement vides ce dimanche. Le tout portant la capacité du stade à 8000 places, dont 5000 assises. Un nouveau fanshop a également été bâti tandis que la tribune debout n’a, elle, pas bougé d’un iota.

Et c’est là, comme à l’habitude, que se sont massés les fidèles unionistes, venus en nombre par cette après-midi ensoleillée. Les Union Bhoys ont évidemment répondu à l’appel et un tifo a même été déployé pour l’occasion. Alors que le coup d’envoi se donnait noyé dans la fumée des fumigènes jaunes et bleu, les Bruxellois se portaient immédiatement à l’attaque mais manquaient de précision devant le portier louvaniste.

Des maladresses directement sanctionnées puisque sur leur première tentative, les hommes de Nigel Pearson trouvaient la faille dans la défense bruxelloise et voyaient Elliott Moore ouvrir le score dès la 11e minute (0-1). Un contrecoup qui ne tempéra toutefois pas les ardeurs des supporters unionistes qui rythmaient la partie au son des  » Ici, ici, c’est Saint-Gilles ! « .

Un engouement qui ne tarda pas être récompensé puisqu’après un corner mollement botté, Serge Tebakou récupérait le cuir, s’enfonçait dans le rectangle et offrait un ballon de but à Youssouf Niakité qui ne se faisait pas prier pour faire trembler les filets (1-1). Malgré un jeu par moment chatoyant, les hommes de Lukas Elsner manquaient à nouveau de réalisme en seconde période et payaient cher cette absence d’efficacité quand, en toute fin de partie, Kenneth Schuermans venait gâcher la fête saint-gilloise en trompant la vigilance d’ AndersKristiansen (1-2).

Avec zéro point au compteur, l’Union est d’ores et déjà en difficulté, d’autant que son calendrier est loin d’être favorable avec deux déplacements successifs, à Westerlo et Malines.

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