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Les jeunes boivent moins d’alcool, mais leur consommation est toujours trop élevée

Le Vif

Bien que les jeunes âgés de moins de seize ne peuvent légalement pas boire d’alcool, plus de la moitié d’entre eux en consomment et un quart le fait même chaque semaine, selon une récente enquête menée auprès d’élèves par l’Association flamande pour les problèmes d’Alcool et autres drogues (Vereniging voor Alcohol­ en andere Drugproblemen – VAD), dont les résultats sont rapportés samedi dans les journaux De Standaard et Het Nieuwsblad.

Le plan alcool du gouvernement, qui n’a pu faire l’objet d’un accord entre Régions et Communautés, avait notamment pour objectif de s’attaquer à la consommation d’alcool par les jeunes. Car au plus tôt une personne commence à boire, au plus important est le risque de dommages au cerveau et d’addiction à l’âge adulte.

Une récente enquête menée par l’Association flamande pour les problèmes d’Alcool et autres drogues (VAD) auprès de 40.000 élèves dans 68 écoles démontre que la consommation d’alcool est toujours trop importante chez les jeunes.

Ainsi, près de la moitié des jeunes de 12 à 14 ans ont déjà bu de l’alcool, un chiffre qui augmente chez les 15-16 ans pour atteindre 83 pc. Au total, 3,4 pc de ces jeunes disent boire de l’alcool chaque semaine, pour plus d’un sur cinq chez les 15-16 ans et 38,7 pc des 17-18 ans.

Une bonne nouvelle toutefois: l’enquête révèle que davantage de jeunes consomment leur premier verre d’alcool à 14 ans, contre l’âge de 13 ans il y a cinq ans.

Un tiers des jeunes de 15 ans ont consommé des boissons fortes l’an dernier et 3,5 pc déclarent en avoir consommé chaque semaine, un chiffre qui lui ne diminue pas.

Un tiers des jeunes âgés de 15-16 ans déclarent avoir été saouls l’an passé, un sur quatre a déjà expérimenté le « bingedrinking » et 5,7 pc s’y adonnent chaque mois.

Une grande partie des jeunes interrogés déclarent avoir déjà été confrontés à une mauvaise expérience après avoir consommé de l’alcool, souvent des nausées, mais aussi des disputes ou des relations sexuelles regrettées par la suite (7,8 pc des cas).

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