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Davantage de salaire et moins de primes pour les policiers

Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et trois des quatre syndicats policiers ont conclu mardi midi un pré-accord concernant les rémunérations au sein de la police. Pour la première fois depuis longtemps, une série de barèmes seront augmentés afin de suivre les salaires pratiqués dans les services publics. En outre, la politique des primes sera simplifiée.

Trois des quatre syndicats policiers (SLFP, CSC et SNPS) ont approuvé l’accord.

Le texte comporte deux volets. D’une part, certains barèmes seront revus à la hausse afin de suivre les salaires pratiqués dans les services publics fédéraux. Aucune augmentation n’avait été réalisée ces 17 dernières années au sein de la police intégrée, ce qui a entraîné des disparités. D’autre part, il y aura une simplification complète du système des primes, qui n’avait pas non plus été revu depuis 17 ans.

Au sein de la police, il existe un système compliqué de barèmes et de primes. La Cour des comptes et le Comité P y ont vu un risque d’abus et de propension à devenir « chasseur de primes ». En outre, les personnes travaillant au service central (notamment les services antiterroristes) ou les agents de quartier ne pouvaient pas prétendre à ces primes. Des personnes disposant de profils adéquats pour une fonction se voyaient ainsi mises à l’écart de certains services car cela aurait été défavorable pour leur rémunération.

Différents ministres se sont exprimés sur ce dossier et la réforme figure dans l’accord de gouvernement et dans les recommandations de la Commission d’enquête parlementaire sur le terrorisme.

Les deux volets de l’accord entreront en vigueur de manière progressive. « Je suis très fier d’être parvenu à un accord après un an et demi de négociations. Les rémunérations au sein de la police seront simplifiées, ce qui permettra d’optimiser son fonctionnement », s’est réjoui Jan Jambon.

L’accord doit encore être officiellement formalisé.

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