Michel Lelièvre ne dispose plus de plan de réhabilitation; décision du TAP le 23/12

(Belga) Le tribunal de l’application des peines (TAP) se prononcera le 23 décembre sur la demande de Michel Lelièvre de pouvoir bénéficier d’une détention limitée. La probabilité est cependant très élevée que cette requête soit rejetée car l’ex-complice de Marc Dutroux n’est plus en mesure de présenter un plan de réhabilitation, a appris l’agence Belga de sources bien informées.

Michel Lelièvre, aujourd’hui âgé de 42 ans, a été condamné en 2004 à 25 ans de prison pour la mort d’Ann Marchal et d’Eefje Lambreks et l’enlèvement de Sabine Dardenne et de Laetitia Delhez. Au mois de juin dernier, le TAP de Bruxelles lui avait accordé cinq permissions de sortie pénitentiaire, en guise de de préparation et de test à une éventuelle détention limitée ultérieure, mais avait en revanche refusé de répondre favorablement à sa demande de libération conditionnelle. Deux de ces permissions devaient lui permettre de rendre visite au psychologue qui l’accompagne, les trois autres étant destinées à ce qu’il se prépare à suivre une formation en menuiserie. L’association qui avait initialement accepté d’accueillir Michel Lelièvre décidera finalement de faire marche arrière en raison de la pression médiatique qui lui pesait dessus. D’autres demandes de l’intéressé auprès de différentes associations n’ayant pas rencontré davantage de succès, Michel Lelièvre s’est présenté lundi devant le TAP les mains vides. La probabilité que le tribunal lui accorde une détention limitée est donc très faible. Me Nathalie Buisseret, l’avocate de l’intéressé, n’a pas souhaité faire le moindre commentaire à l’issue de l’audience. Au mois de juin 2014, Michel Lelièvre pourra à nouveau soumettre au TAP une demande de libération conditionnelle. (Belga)

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