Vers une relance de la modernisation de la liaison ferroviaire du Rhin d’acier

(Belga) Le ministre-président flamand, Kris Peeters, et l’association patronale flamande Voka se sont félicités vendredi de la décision du gouvernement régional de Rhénanie-du-Nord-Westphalie de faire une priorité de la réactivation de la ligne de chemin de fer du Rhin d’acier, reliant le port d’Anvers à la région industrielle de la Ruhr.

Selon la section limbourgeoise du Voka, le ministre régional des Transports du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Michael Groschek, a repris la réactivation de cette ligne parmi ses principales priorités dans le cadre d’un plan de mobilité de cet Etat régional, le Bundesverkehrswegeplan. La Belgique a n’a cessé depuis des années de réclamer la modernisation du tracé historique du Rhin d’acier, déjà convenue en 2008 avec les ministres néerlandais et les ministres fédéraux allemands. Ce tracé traverse la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, les Pays-Bas à hauteur de Roermond et les villes belges de Lierre et Herenthals. Il s’agit de la première ligne transfrontalière en Europe, avec 96 km de voies en Belgique, 48 km dans le Limbourg néerlandais et 18 km en Allemagne. Ce tracé n’est cependant plus utilisé sur son tronçon néerlandais depuis 1991, date à laquelle il fut décider d’utiliser d’autres liaisons ferroviaires plus modernes pour acheminer des marchandises du port belge vers l’Allemagne. En Flandre, le plan stratégique visant à soutenir l’économie limbourgeoise après la fermeture de l’usine automobile Ford Genk, baptisé « Strategisch Plan voor Limburg in het Kwadraat » (SALK), identifie la réactivation du Rhin d’acier comme une condition importante pour la relance de la province. M. Peeters s’est aussi déclaré satisfait, tout en soulignant qu’il fallait désormais attendre les décision du nouveau gouvernement fédéral allemand. (Belga)

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