MSF insiste sur la nécessité d’une aide à long terme aux Philippines

(Belga) Un mois après le passage meurtrier d’Haiyan sur le territoire des Philippines (5.719 personnes sont décédées, selon le dernier bilan), différentes organisations humanitaires dressent vendredi le bilan des premières actions et pointent les nombreux défis à relever. Après le nouvel appel aux dons lancé par la Croix-Rouge de Belgique, Médecins Sans Frontières indique être encore pleinement actif auprès des sinistrés, et plus particulièrement dans les îles Leyte, Samar et Panay.

Depuis le typhon, 30.300 consultations médicales et plus de 2.000 interventions chirurgicales ont été menées par l’organisation internationale, selon son porte-parole, Christof Godderis. Les problèmes les plus fréquemment rencontrés sont les infections des voies respiratoires et les infections de plaies ouvertes, note-t-il. De nombreux patients atteints de maladies chroniques sont également pris en charge, car une grande part d’entre eux n’a plus accès aux soins nécessaires depuis un mois. Face à la destruction des établissements de soins existants, Médecins Sans Frontières a érigé cinq hôpitaux temporaires. Une des priorités est également l’accès aux zones les plus reculées. « Nous utilisons des postes mobiles, qui se déplacent par bateau ou hélicoptère », explique Christof Godderis. « Des habitants des zones reculées n’ont encore vu aucune forme d’aide arriver depuis le typhon ». L’objectif de l’association est de rester sur place jusqu’à la reconstruction des structures locales de prise en charge (hôpitaux…). Tout comme Oxfam et la Croix-Rouge, l’organisation pointe la nécessité d’un soutien à long terme (plusieurs mois ou années), l’aide d’urgence menée jusqu’ici étant loin d’être suffisante. (Belga)

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