Promouvoir la donation vivante de reins par une compensation financière

(Belga) Il est nécessaire de promouvoir la donation vivante de reins et de supprimer la discrimination financière dont les donneurs vivants sont toujours victimes. Tel est le message du symposium organisé samedi à Anvers sur les dons de reins en Belgique.

Chaque année, de 500 à 550 reins sont transplantés, parmi lesquels la part de reins issus de donneurs vivants reste très minoritaire. « La liste d’attente des patients en attente d’une transplantation ne s’allonge plus depuis quelques années, mais les reins issus de donneurs décédés sont de moins bonne qualité que ceux donnés par des personnes vivantes. Ils entraînent des complications plus rapidement », explique Daniel Abramowicz, chef du service de neurologie à l’hôpital universitaire d’Anvers. « De nos jours, de plus en plus de personnes meurent âgées, à la suite de problèmes vasculaires par exemple. Leurs reins sont alors de moins bonne qualité. Et un patient qui reçoit un rein d’un donneur vivant aura plus de chances de vivre plus longtemps », poursuit-il. Selon le Dr. Abramowicz, il est nécessaire que les donneurs vivants potentiels soient correctement informés et surtout que le gouvernement intervienne dans la prise en charge de certains coûts, comme par exemple celui des examens préalables à toute transplantation. « A l’heure actuelle, les donneurs vivants perdent de l’argent. C’est un vrai problème », estime le médecin, concluant qu’une compensation financière de 2.000 euros serait nécessaire pour chaque donneur. (Belga)

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