Privatisation accrue des TEC – On est déjà presque au maximum, soutient Henry

(Belga) Le ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry a désamorcé mardi la demande de son partenaire de majorité le cdH de concéder davantage de lignes des TEC à des opérateurs privés, soutenant que la part du privé dans les transports en commun wallons approchait déjà le maximum autorisé.

« Dans le cadre du contrat de service public actuel, la sous-traitance au privé autorisée par l’Union européenne est d’au maximum 50%. Or, nous sommes déjà à 48%, puisqu’il faut prendre en compte l’ensemble de l’offre, en ce compris le transport scolaire », a répondu M. Henry (Ecolo), interrogé en commission du parlement wallon. A ses yeux, davantage de privatisation correspondrait à une remise en question lourde du système. Dans l’opposition, Philippe Dodrimont (MR) a remis en cause le calcul de la participation du privé dans les TEC, soutenant que l’obligation de transport public ne pouvait inclure le transport scolaire. « Vous ne nous menez pas en bus, mais en bateau », a-t-il lancé au ministre. Dans les rangs Ecolo, certains s’interrogeaient de ne pas voir le cdH avancer de proposition après sa prise de position de la veille. Michel de Lamotte, de son côté, a rappelé que la demande de son groupe de concéder davantage de lignes des TEC wallons à des opérateurs privés était indissociable de la préservation du rôle de régulateur exercé par les pouvoirs publics. « J’entends bien l’existence de la norme de 50%, mais il conviendrait d’étudier plus précisément comment elle se décline, dans sa répartition régionale mais aussi concernant le type de clientèle », a-t-il commenté. (Belga)

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