Un faible taux de vitamines D, conséquence d’un mauvais état de santé

(Belga) Un faible taux de vitamines D n’est pas la cause d’une série de maladies mais plutôt la conséquence d’un mauvais état de santé, ressort-il d’un article paru dans la revue The Lancet et auquel a collaboré le professeur Patrick Mullie de la Vrije Universiteit Brussel (VUB).

On sait que la vitamine D favorise la fixation du calcium et la formation des os mais des études aléatoires suggèrent qu’il y aurait un rapport entre une insuffisance en vitamine D et la présence de maladies aiguës et chroniques. Afin de mettre à l’épreuve cette théorie, on a tenté de diminuer le risque de développement de certaines maladies en fournissant des suppléments en vitamine D. Le professeur Mullie et ses collègues ont estimé que les bienfaits sur la santé de hautes concentrations en vitamines D, testés dans l’hypothèse d’une diminution de risque d’accidents cardio-vasculaires ou de diabète, n’étaient pas prouvés dans le cadre d’études aléatoires. « Ce qui suggère que la diminution de niveaux de vitamines D est un marqueur d’une santé qui se détériore », selon le professeur Mullie. « Le vieillissement et les processus inflammatoires constitutifs des maladies font baisser les concentrations en vitamines D, ce qui expliquerait pourquoi une déficience en vitamine D est constatée dans une large échelle d’affections. » Un publication du Lancet Diabetes & Endocrinologie souligne que la probabilité que la vitamine D protège de certaines affections n’affectant pas le squelette, diminue, mais ajoute que de larges études aléatoires sur le sujet sont les bienvenues. (Belga)

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