Fin de la mission IRRS axée sur l’efficacité de l’autorité nucléaire belge

(Belga) La mission Integrated Regulatory Review Service (IRRS), chapeautée par l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) et destinée à auditer le cadre réglementaire de la sûreté nucléaire en Belgique, s’est achevée vendredi. Les premières observations, présentées par l’Agence Fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), font état de bonnes pratiques mais d’un contexte réglementaire plutôt complexe.

Durant douze jours, une vingtaine d’experts internationaux ont analysé le fonctionnement, le cadre réglementaire et la structure du nucléaire en Belgique, en se concentrant sur l’efficacité de l’autorité de sûreté nucléaire, composée par l’AFCN et Bel V. Plusieurs recommandations et suggestions seront transcrites dans un rapport. Parmi les bonnes pratiques, les experts ont notamment souligné la réglementation efficace du transport des matières radioactives et les initiatives prises « pour examiner les indications de défauts » dans les cuves des réacteurs des centrales de Doel 3 et Tihange 2. Une des recommandations mentionne que la Belgique devrait mettre en place une réelle stratégie nationale « en matière de gestion des déchets radioactifs », afin d’améliorer l’efficacité du système. Un autre point concerne les compétences gouvernementales concernant le nucléaire. « A l’avenir », explique Jan Bens, directeur général de l’AFCN, « les compétences gouvernementales en matière d’énergie nucléaire et de réglementation de la sûreté devraient être complètement séparées ». Il en résulte enfin que l’autorité de sûreté belge a réagi efficacement à l’accident de Fukushima, en organisant des tests de résistance à large échelle. Le rapport final sera transmis au gouvernement d’ici trois mois. (Belga)

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