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Gwendolyn Rutten lance un appel « à tous ceux qui en ont marre d’en avoir marre »

La présidente de l’Open VLD Gwendolyn Rutten a présenté un livre destiné à renouveler son parti. Son ouvrage intitulé « De geëngageerde burger » (le citoyen engagé) appelle les citoyens à réfléchir avec elle à un « printemps libéral ». Les oiseaux illustrant la couverture doivent symboliser la liberté.

La présidente des libéraux flamands y explique sa vision de l’Open VLD qu’elle veut faire renaître. En effet, dans le dernier sondage de la Libre/RTBF et de la VRT/Standaard, l’Open VLD n’atteignait que 10 à 13 % des intentions de vote. Gwendolyn Rutten souhaite moins d’États et davantage de transparence, moins de règles et une politique salariale sur mesure. Elle voudrait réduire les dépenses publiques (maintenant 55 % ) à moins de 50 % d’ici 2020.

Selon elle, la digitalisation doit permettre aux citoyens de décider eux-mêmes d’une partie des impôts. « Si le budget se transforme en maison transparente au lieu d’une boîte noire, les citoyens peuvent décider eux-mêmes de la répartition de leur argent. Rutten plaide également pour une réforme fiscale « radicale » et lance l’idée de deux tarifs « raisonnables » pour l’impôt sur la personne.

Par ailleurs, la libérale plaide en faveur d’un « système belge de mini-jobs ». Elle explique qu’il s’agit de « jobs flexibles et payables dans les secteurs à forte densité de main d’oeuvre connaissant des périodes de surcharge », tels que l’horeca. Elle voudrait aussi supprimer les nominations à titre définitif des fonctionnaires afin de réduire la tension salariale de l’état.

Crispé et aigri

Cependant, Rutten ne présente pas de programme achevé. Elle demande aux citoyens de proposer des idées. Elle espère « engager 15.000 personnes » d’ici le congrès idéologique du parti en novembre. La présidente s’oppose à une politique « devenue le reflet d’une société crispée et aigrie ». « Notre pays a besoin d’un nouveau printemps politique. Et c’est un appel à tous ceux qui en ont marre d’en avoir marre », a-t-elle déclaré.

La présidente des libéraux flamands reconnaît que le terme « engagement » est connoté de gauche. « Mais c’est un tort, l’engagement est une combinaison de liberté et de confiance, de liberté et de responsabilité. Et ça, ce sont bien des valeurs libérales ».

CB/Belga

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