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Les ouvriers du textile réclament le paiement de leurs arriérés de salaire

Le Vif

Plus d’un an après l’effondrement du Rana Plaza, un immeuble qui accueillait des ateliers de confection pour diverses grandes marques de vêtements internationales, à Dhaka, la situation des ouvriers du textile au Bangladesh est toujours très précaire.

Dimanche, plusieurs centaines d’entre eux manifestaient pour réclamer le versement de trois mois d’arriérés de salaire et de leur prime liée à la fête de l’Aïd el-Fitr, qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan.

Depuis le mois dernier, une centaine de travailleurs sont, par ailleurs, en grève de la faim. Ils n’ont plus été payés depuis le mois d’avril. Le propriétaire de Tuba Group, qui les emploie, a été placé sous mandat d’arrêt en février dernier pour la mort de 112 de ses travailleurs, décédés dans l’incendie qui a ravagé l’usine de Tazreen Fashions en 2012. Depuis lors, Delwar Hossain est en prison.

Les manifestants se sont dirigés dimanche vers le siège de l’organisation du secteur textile « Bangladesh Garment Manufactures and Exporters Association » (BGMEA), exigeant que le gouvernement les aide. Dans le cas contraire, « nous nous rendrons directement au ministère de l’Industrie », a indiqué l’un d’entre eux.

Selon le ministère en charge du commerce, les ouvriers seront payés dans quelques jours.

L’effondrement du Rana Plaza a tué 1.138 ouvriers et blessé plus de 2.000 personnes en avril 2013, mettant en lumière les conditions de sécurité déplorables dans les ateliers textiles et les salaires et conditions de travail misérables des salariés bangladais.

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