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La France va aider les Belges à gérer la base polaire Princesse Elisabeth

Le Vif

Suite notamment aux difficultés rencontrées avec la Fondation polaire internationale (IPF), présidée par Alain Hubert, la Belgique vient de signer une convention de partenariat avec la France afin de pouvoir bénéficier de l’expérience de nos voisins dans les expéditions scientifiques en Antarctique, peut-on lire mercredi dans La Libre Belgique.

La convention a été conclue le 20 janvier dernier entre l’administration fédérale de la Politique scientifique et l’Institut polaire français Paul-Emile Victor, du nom du célèbre explorateur polaire. Selon La Libre Belgique, la Politique scientifique belge souhaite pouvoir assurer la reprise en main de la gestion de la station polaire belge en Antarctique, la base Princesse Elisabeth, par le secteur public si la collaboration avec l’IPF, fondation privée, devait être dénoncée par la Belgique.

Le dirigeant de l’administration fédérale, Philippe Mettens, a transmis récemment un imposant dossier contre Alain Hubert au procureur du Roi de Bruxelles, dans lequel il dénonce ce qu’il perçoit comme des conflits d’intérêts dans le chef de l’aventurier belge et des prises illégales d’intérêts. Face à ces accusations, la Fondation polaire internationale a rejeté tout problème de gestion et de conflits d’intérêts. La Belgique souhaiterait donc pouvoir se passer à l’avenir de l’IPF et gérer la base Princesse Elisabeth uniquement dans le giron du secteur public, avec une aide pour encadrer la logistique des expéditions, le transport du matériel, la désignation d’un chef de station, etc. Cela pourrait se faire via l’Institut Paul-Emile Victor, qui accompagnerait les Belges dans « l’après Alain Hubert ». Concrètement, la convention avec l’Institut Paul-Emile Victor pourrait intervenir dès la prochaine campagne scientifique belge (2015-2016) à la base polaire.

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