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Le « show des bonnes nouvelles d’Elio Di Rupo est honteux »

Le Vif

Le « show des bonnes nouvelles d’Elio Di Rupo est honteux », a réagi mardi le député Ben Weyts, vice-président de la N-VA, à la suite de la présentation par le gouvernement fédéral de son bilan après deux années aux affaires.

« Plutôt que de s’attaquer aux problèmes, le gouvernement ne fait que renvoyer la patate chaude », a indiqué Ben Weyts qui reconnaît cependant un effort d’assainissement de 3,4 milliards d’euros en 3 ans, qui a permis de ramener le déficit à 9,6 milliards d’euros. « Mais en 2016, nous devrons avoir un budget en équilibre.

L’assainissement est donc renvoyé aux trois quarts au prochain gouvernement fédéral, qui en 2 ans devra fournir un effort presque trois fois plus important », a-t-il précisé.

De plus, ajoute Ben Weyts, l’assainissement de 3,4 milliards d’euros est presqu’entièrement réalisé par des hausses de charges. Selon lui, « il s’agit d’un transfert de la facture au contribuable ».

Pour la N-VA, les véritables mesures d’économies prises par le gouvernement fédéral l’ont été via la réforme de l’Etat. « Les compétences transférées sont sous-financées, la loi spéciale de financement laisse le soin à la Flandre d’assumer la charge via divers mécanismes. En 2019, la réforme de l’Etat coûtera à la Flandre 1,8 milliard d’euros. En 2030, on passera à 4,6 milliards. Di Rupo ne fait que léguer ses mesures d’économies à la Flandre », a commenté Ben Weyts.

Plus globalement, le vice-président de la N-VA est d’avis que le gouvernement Di Rupo « n’a pas assez répondu à la crise ». Il a « manqué de vision » et n’a pas apporté de « solutions structurelles ». Les nationalistes flamands regrettent que les prépensions et les allocations soient restées en place. « Elles ont simplement changé d’appellation », estiment-ils. Quant aux réformes des pensions et des allocations de chômage, elles connaissent tellement d’exceptions qu’elles ont été vidées de leur substance. Tout le reste n’a cessé d’augmenter, assène la N-VA: la pression fiscale, la bureaucratie, le nombre de faillites, le chômage…

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