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Philippe Henry condamne la grève du TEC

Le Vif

Le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry, a jugé sévèrement vendredi la grève du TEC Liège-Verviers et du TEC Charleroi. Il appelle à une reprise immédiate du service. De son côté, la CSC se désolidarise du mouvement et estime que la grève n’est pas le moyen le plus adéquat.

Pour Philippe Henry, l’action menée depuis jeudi par le TEC Liège-Verviers est « la grève de trop », affirme-t-il dans un communiqué. Il juge que le mouvement est une attaque grave envers la crédibilité des pouvoirs publics qui fournissent « un effort très important afin de préserver l’offre des TEC et des emplois qui y sont liés ».

Le ministre prend toutefois ses distances par rapport à la question de la privatisation du transport public évoquée par l’administrateur de la SRWT. Mais il demande « un sursaut de lucidité aux instigateurs de cette grève de trop ». « Prendre en otage un tiers des usagers wallons au mépris de toute règle de concertation sociale, n’est ni crédible dans son motif, ni admissible », ajoute-t-il.

La CSC quant à elle prend ses distances par rapport à la grève et rappelle qu’elle n’en est pas l’initiatrice. « Nous ne pouvons pas admettre que la direction prenne des sanctions par rapport à une action syndicale comme les déviations. Mais nous n’adhérons pas au moyen utilisé », précise Jean-Louis Baudon, délégué permanent CSC Services publics. « Il faut respecter les procédures. On est sorti du processus de concertation, c’est regrettable. La grève n’est certainement pas le moyen le plus adéquat. »

Deux assemblées générales sont actuellement en cours aux dépôts de Robermont et de Jemeppe pour décider de la suite ou non du mouvement.

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