Hausse de 18% des plaintes à l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes en 2012

(Belga) L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a reçu l’an dernier 226 plaintes liées à des discriminations fondées sur le sexe, soit 18% de plus qu’en 2011. Un peu plus d’une personne sur deux qui déposent plainte ou demandent une information est une femme, selon le rapport 2012 de l’Institut publié mercredi.

« Ces augmentations perpétuelles depuis la création de l’Institut ne sont pas forcément le signe d’une aggravation des inégalités entre les femmes et les hommes », explique Michel Pasteel, directeur de l’Institut. « Les différentes recherches menées par l’Institut montrent, au contraire, que les plaintes ne représentent que la partie visible de l’iceberg. En effet, une discrimination ne devient visible que si la victime la signale. Or, de nombreuses discriminations fondées sur le sexe restent sous silence en raison du fait qu’elles sont considérées comme ‘normales’ ou ‘taboues’. » Selon le rapport, 6% des 365 notifications (plaintes et demandes d’informations) enregistrées par l’Institut concernaient des personnes transgenres, victimes de discriminations dans presque tous les domaines et plus spécifiquement ceux des relations privées, du travail, et des biens et services. Les notifications relatives à un cas de discrimination en raison de la grossesse, de l’accouchement ou de la maternité d’une femme représentaient pour leur part 31% des notifications dans le domaine du travail. Les plaintes ont par ailleurs « pratiquement quadruplé » dans le domaine de la culture et des médias, grâce à une prise de conscience de l’opinion publique face à la problématique du sexisme dans ces domaines, ajoute l’Institut. (Belga)

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