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« Bart De Wever est toujours informateur, pas formateur »

Le Vif

Tant le Premier ministre socialiste Elio Di Rupo que le président faisant fonction du PS Paul Magnette sortent du bois, s’estimant délaissés par l’informateur Bart De Wever dans le cadre des négociations sur la formation d’un gouvernement fédéral.

« Le dernier jour où le PS a encore eu un contact avec l’informateur remonte au 4 juin. Depuis silence radio (…). A ma connaissance, Bart De Wever est toujours informateur. Il n’est pas formateur. Il est toujours censé voir avec qui il peut constituer une majorité en épuisant les différentes formules possibles », dénonce Paul Magnette dans une interview publiée samedi par le journal Le Soir. « Manifestement, il a déjà endossé le costume de formateur », indique-t-il dans L’Echo.

Le parti socialiste francophone dit « constater qu’en attendant, d’autres contacts sont noués ». « Si le choix de Bart De Wever est fait, qu’il l’annonce », lance encore Paul Magnette.

« Cela fait plus de quinze jours que nous n’avons plus été invités par l’informateur. Le connaissant, il doit certainement travailler tous les jours. Et si nous ne sommes pas invités, c’est qu’il doit travailler avec les autres », observe pour sa part le Premier ministre Elio Di Rupo, dans une interview accordée à La Libre Belgique et à La Dernière Heure. Interrogé par ces quotidiens sur le fait « qu’au MR et au CDH, on n’a pas l’air de vouloir réellement se lancer avec la N-VA » et que « tout est bloqué », Elio Di Rupo répond que « c’est exactement le contraire », selon « tout ce qui (lui) revient ». « J’ai cru comprendre que cela ne gênait pas Charles Michel d’aller avec la N-VA », ajoute-t-il dans une interview publiée par les journaux du groupe SudPresse.

« Ce qui nous fait peur, c’est de voir les contacts approfondis entre la N-VA et le MR alors que Reynders a dit texto que le MR, ce sera sans la N-VA », reconnaît Paul Magnette, dans l’Avenir. « Il faut dire à Charles Michel que la campagne est terminée. L’enjeu aujourd’hui, c’est de mettre de côté l’amertume et la rancoeur », ajoute-t-il dans Le Soir. « M. Michel a mon numéro de téléphone. S’il pense devoir m’appeler à un moment donné, il peut très bien le faire », conclut le président faisant fonction du PS.

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