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Un demi-million d’inscrits à BE-Alert, lenteurs pour le contrôle des passagers

Le Vif

Près de deux ans après son lancement, le système « BE-Alert » qui permet aux autorités de diffuser un message à la population en situation d’urgence a passé la barre du demi-million d’inscrits (519.000 adresses enregistrées), un résultat « encore insuffisant » aux yeux du directeur du Centre de crise, Bart Raeymaekers.

Lancé en juin 2017, le système d’alerte réunit 460 communes, ce qui signifie aussi qu’un cinquième des communes de Belgique n’y sont pas encore enregistrées, déplore M. Raeymaekers, à l’occasion de la publication du rapport annuel du Centre de crise. Le coût de participation est de 1.100 euros par commune et par an. Pour les particuliers, l’inscription est gratuite.

Cette année, le Centre de crise accentuera donc la sensibilisation à l’inscription. BE-Alert permet de recevoir par mail, SMS, téléphone ou média social le signalement d’une situation d’urgence survenue dans les environs du domicile enregistré. Des conseils de précaution sont aussi fournis, par exemple en cas d’intoxication potentielle consécutive à un incendie.

Un autre point d’attention du Centre de crise pour 2019 portera sur la concrétisation de deux projets-pilotes de screening des passagers voyageant en bus ou en train internationaux, l’un avec Flixbus, l’autre avec Eurostar. La difficulté est d’élaborer un système permettant de contrôler à l’avance l’identité du passager sans entraver l’activité économique des transporteurs, selon M. Raeymaekers.

Ce dossier est l’affaire de BelPIU, l’Unité d’Information des Passagers du Centre de Crise, qui s’occupe aussi du tranport aérien. Le gouvernement avait annoncé que les trois quarts des passagers aériens seraient screenés pour la fin 2018, mais on n’y est pas encore. Le taux serait de 38%. Le Centre de Crise compte toutefois parvenir à 75% d’ici avril.

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