© BELGA

Van Holsbeeck :  » J’ai rarement autant été insulté que lors du transfert d’Okaka « 

Thomas Bricmont

Le DG des Mauves s’est livré à Sport/Foot Magazine. Il évoque notamment les cas d’Anthony Vanden Borre, Youri Tielemans ou Stefano Okaka.

Herman Van Holsbeeck à propos…

… du transfert de Stefano Okaka

Dans les murs de ce club, il y a toujours cette obligation de résultats. Quand on a partagé face à Malines en loupant trois pénaltys, on a directement ressenti cette pression. Et quand tu lis la presse, c’est comme s’il n’y avait plus rien de bon. C’est pourquoi, tu dois t’entourer de gens qui supportent cette pression. Il suffit que je vous montre les mails que j’ai reçus lors du transfert d’Okaka, j’ai été insulté comme rarement. Et aujourd’hui, c’est  » Okaka! Okaka! Okaka! « . C’est pour ça que je répète que pour un directeur général d’un club comme Anderlecht, il est plus important d’être populaire auprès de son conseil d’administration que de ses supporters.

… de l’importance de Youri Tielemans

Youri Tielemans est aujourd’hui connu dans le monde entier. Quand tu regardes les classements des meilleurs jeunes, Tielemans est toujours dans les dix premiers. C’est un joueur qui a une valeur énorme et qui jouera dans un grand championnat.

Je peux vous dire que contre Tottenham, la tribune était remplie d’observateurs étrangers. Ariedo Braida (ndlr, directeur sportif de Barcelone) était notamment présent. C’est dans ce genre de match que les clubs étrangers jugent la véritable valeur d’un joueur.

… du problème Anthony Vanden Borre

C’est l’histoire du plus grand talent de sa génération avec Kompany qui est revenu au club quasiment en pleurant car il n’avait plus rien, qui a bossé pour revenir au plus haut niveau et partir à la Coupe du Monde, pour que tout soit détruit en une interview. Même si on voyait depuis un petit temps que c’était dans l’air. Dans sa bonne période, Anthony était positif pour les jeunes, dans sa moins bonne période, c’était l’inverse.

… de la politique financière d’Anderlecht

Du temps des salaires de Biglia, Jovanovic, on prenait peut être un peu plus de risque. Aujourd’hui, on établit un budget et on doit rester dans les limites de celui-ci. A Bruges, tu as un président qui est riche, qui met de l’argent et qui peut se permettre des dépenses importantes pour Vanacken ou De Bock. Chez nous aussi, on trouve des personnes qui ont de l’argent mais le but c’est de gérer une société en bon père de famille avec des objectifs sportifs et financiers clairs.

Par Thomas Bricmont

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Herman Van Holsbeeck dans votre Sport/Foot Magazine

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire