© Icon Sportswire via Getty Images

Comment Pozuelo s’acclimate à la MLS

Comment va Alejandro Pozuelo? « Il ne peut pas se gratter sans avoir un adversaire sur le dos », a déclaré Steve Buffery au Toronto Sun la semaine passée.

La semaine dernière, alors que Genk faisait déjà la une, une pensée nous est venue : qu’advient-il d’Alejandro Pozuelo? Il effectue une tournée des USA, si on en juge par les articles publiés sur le site du Toronto Sun. À un rythme effréné, avec cinq matches en quinze jours. C’est un régime européen et un train auquel Genk est confronté aussi cette semaine.

À une différence près : les conditions atmosphériques extrêmes. Le Toronto FC, qui aligne également Laurent Ciman, a joué la semaine passée à Orlando et à Atlanta, par trente degrés, avec un taux d’humidité élevé. Ces jours-ci, il retrouve ses contrées : samedi, il affrontait Philadelphia et ce mercredi, il reçoit Washington. Il y fait environ dix degrés.

Samedi prochain, Toronto se déplace à nouveau dans une région chaude : à Salt Lake City, en Utah. Les ténors de MLS gagnent bien leur vie mais ils sont astreints à beaucoup de longs déplacements, assortis de changements climatiques conséquents.

Et sportivement? Pozuelo s’est bien tiré de ses premiers matches. En quatre journées, il a inscrit quatre buts et délivré autant d’assists, puis il a coincé. Le Sun explique pourquoi. Lors de la cinquième journée, Jozy Altidore (29 ans) s’est occasionné une blessure musculaire et son remplaçant, Jordan Hamilton (23 ans) a moins d’expérience.

L’entraîneur, Greg Vanney, a dit au Sun : « Pozuelo voit le jeu avec deux, trois ou quatre secondes d’avance. Jordan, lui, le voit au moment même et son timing n’est donc pas bon. C’est une question d’expérience. »

Ensuite, selon Vanney, Pozuelo ne va pas inscrire vingt buts d’affilée. « Il est plutôt l’homme des assists. Nous devons l’aider en marquant sur ses passes. » Ses adversaires commencent à adapter leur jeu à Pozuelo. Les Portland Timbers ont gagné 1-2 à Toronto. Ils ont assigné un homme à la neutralisation de l’Espagnol pendant tout le match. Atlanta, vainqueur 2-0, a fait pareil la semaine passée.

« Il ne peut pas se gratter sans qu’un adversaire soit sur son dos », a analysé Buffery pour son journal. Vanney en est conscient : « L’adversaire mise sur son physique. Nous pouvons réagir en créant plus d’espaces afin qu’Alejandro puisse développer son football malgré tout. »

Par Peter T’Kint

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire