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Didier Reynders appelle la communauté internationale à « agir au Burundi »

La communauté internationale va devoir agir au Burundi, un pays d’Afrique centrale plongé dans une spirale croissante de violences, a affirmé lundi le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

« Nous avons une préoccupation majeure aujourd’hui sur l’Afrique centrale et en particulier au Burundi. Les événements de ces dernières heures sont assez catastrophiques », avec des violences importantes », a-t-il déclaré à son arrivée à une réunion à Bruxelles des chefs de la diplomatie des 28 pays de l’Union européenne.

Près de 90 personnes ont été tuées vendredi pendant et après des attaques coordonnées contre trois camps militaires au Burundi, selon un bilan de l’armée faisant état du décès de 79 « ennemis » et de huit soldats et policiers. Ces violences sont les pires enregistrées au Burundi depuis un coup d’Etat manqué en mai, déclenché par la candidature controversée du président Nkurunziza à un troisième mandat, qu’il a obtenu à l’élection qui a suivi en juillet.

« J’espère que nous pourrons avec nos collègues (européens) envoyer des messages vers l’Union africaine comme vers le Conseil de sécurité », a ajouté M. Reynders, réitérant un appel lancé dimanche dans un communiqué.

« Il va falloir agir, on a beaucoup de trop de violences dans le pays », a-t-il souligné.

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