De moins en moins de place pour les entreprises à Bruxelles

(Belga) Malgré la crise, la demande en surfaces industrielles ne fléchit pas dans la Région de Bruxelles-Capitale, mais le terrain se fait rare et le logement est prioritaire. Cette tendance est observée sur toute la période allant de 1997 à 2013, indique L’Echo jeudi.

Selon Inventimmo, la base de données immobilières de CityDev (ex-SDRB), si en 1997, Bruxelles-Capitale comptait 485 ha de zones non bâties disponibles pour les entreprises, en 2013 ce chiffre a baissé de moitié (il reste 257 ha). Or seuls 116 ha sont situés dans des zones favorisant l’implantation d’activités productives ou logistiques, dont la moitié seulement (58 ha) est à prendre en considération au vu du degré de réelle disponibilité des terrains, relève L’Echo. Ces 58 ha devraient toutefois fondre rapidement, l’offre n’augmente pratiquement pas alors que la demande se maintient. Depuis mars 2007, soit un an avant la crise, 1.642 demandes ont été recensées, soit en moyenne 230 par an. Ce chiffre se maintient en 2013, malgré un léger tassement (178 demandes). Bon an mal an, cela représente 10 à 15 ha de terrain et 200.000 m2 de surfaces bâties, soit quelques années de demande à peine, souligne encore L’ECho. En outre, lorsqu’il y a présence conjointe d’activités productives et de logement, c’est toujours ce dernier qui l’emporte. Or, le gouvernement bruxellois se prépare à accueillir 180.000 nouveaux habitants d’ici à 2020, qui devront pourtant bien travailler quelque part, conclut le journal. (Belga)

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