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Suarez, Anderlecht, van den Brom : rien que des perdants !

Marc Degryse, chroniqueur de Sport/Foot Magazine : Qui sont les responsables de cette triste affaire ? Difficile à dire. Ariel Jacobs, qui a aligné Matias Suarez durant les play-offs parce que sa blessure ne pouvait pas s’aggraver ?

Par Marc DEGRYSE

Entre « ne pas s’aggraver » et « guérir », il y a une différence, que le staff médical d’Anderlecht aurait pu mieux évaluer également. Car, entre la blessure de l’Argentin, début mars, et le moment présent, cinq mois se sont écoulés. Sans qu’une évolution ne soit perceptible. Cette blessure n’aurait-elle pas dû être traitée différemment ?

En tout cas, dans cette affaire, il n’y a que des perdants. En premier lieu, Suarez lui-même, qui voit un beau transfert lui passer sous le nez et qui risque d’être confronté à ce diagnostic chaque fois qu’un éventuel candidat acquéreur se présentera à l’avenir. Mais aussi la direction anderlechtoise, privée d’un beau pactole. Herman Van Holsbeeck a beau affirmer qu’il « récupère » un Soulier d’Or, je ne suis pas certain qu’en son for intérieur, il ait réellement le sourire.

Combien de temps ?

Combien de temps Suarez mettra-t-il à retrouver toutes ses facultés, à la fois physiques et mentales ? On évoque déjà le deuxième tour de compétition, voire les play-offs. Cela fait encore de longs mois à patienter, à ruminer une légitime déception et à essayer de retrouver la motivation. Entre-temps, John van den Brom risque de devoir faire une croix sur l’engagement du défenseur qu’il réclame.

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