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Stéphane Pauwels sonne Thomas Meunier

L’attaquant ardennais, débarqué à Bruges en provenance de Virton (D3), a inscrit son premier but en D1 il y a dix jours face à Westerlo. Il va réussir car il ne se prend pas pour un autre !

Alors la reprise s’est bien déroulée pour toi, non ?
Oui, j’ai intégré un environnement très professionnel et ça me change de la D3. Les installations du Club sont superbes. Et je n’ai rien à perdre ici. A Bruges, il y a aussi eu beaucoup de changements, surtout au niveau de la direction et de la philosophie. Personnellement, je ne me pose pas de questions. Pour l’instant, je suis sur le banc, mais je ne demande qu’à entrer au jeu.

Tu aboutis aussi dans une nouvelle ville, Bruges…
C’est vrai que c’est différent de ce que je connaissais. A Bruges, je suis un vrai étranger. Je n’y connais personne. C’est aussi une ville très touristique. Mais bon, je viens de Bastogne, qui l’est aussi. Pour le moment, je ne me braque pas trop sur ma solitude. Je tiens juste à me concentrer sur ce nouvel élan que connaît ma carrière.

Il y a quand même un fossé entre la D1 et la D3, non ?
Il y a en fait deux énormes différences. La première concerne surtout la tactique. Je découvre des concepts que je ne connaissais pas. Les glissements défensifs, par exemple. Mais aussi la reconversion destinée à fermer les espaces. Je n’avais jamais entendu parler de ça. Je dois donc intégrer tous ces changements tactiques. La seconde grande différence, c’est la préparation physique. Elle est trois fois plus dure.

Au Club, quels sont les joueurs qui t’impressionnent le plus ?
Vadis Odjidja principalement. Pour un milieu défensif, il a une qualité de passe exceptionnelle. Refaelov et Zimling sont également excellents. Au niveau de l’ambiance du groupe, tous les Scandinaves apportent vraiment un plus. Ils sont très sobres, très pros et efficaces. Ce n’est pas du tout le genre de joueurs à poser des problèmes dans le vestiaire. Je suis d’ailleurs le compagnon de chambrée de Zimling. Et ce qui est drôle, c’est que l’on communique en flamand. Il parle en effet anglais, italien et néerlandais. On essaie donc de baragouiner et on s’en sort jusqu’à présent.

Que représente pour toi la 23e minute des rencontres de Bruges ? Evidemment, c’est très émouvant. Je ne connaissais François Sterchele que via les photos et les articles. Au club, on entend énormément parler de lui. Et je suis persuadé qu’on ne l’oubliera pas. Chaque jour, on peut se rendre compte de l’impact qu’il a eu ici. On me compare parfois à lui, car je suis le Wallon qui débarque en Flandre. C’est flatteur comme comparaison, mais je tiens à préciser que je ne suis pas le nouveau Sterchele.

Beaucoup de personnes vous annoncent comme le favori pour le titre. Alors Bruges, champion ?
Si on finit dans les trois premiers avant le début des play-offs, on sera champions. Notre groupe est extrêmement compétitif.

Qu’est-ce qui te manque le plus des Ardennes ?
Les frites du Kitsch à Bastogne, avec de la sauce au fromage ! Un délice. Bon évidemment, ma fiancée et mes proches me manquent énormément.

Paraît que ton surnom, c’est Pifounet…
( Rires) Comment tu sais ça ? ! Ce surnom date de l’époque où je jouais avec Mathieu Godart, à Virton. Il disait que j’avais un nez plus gros que la moyenne. Maintenant, à cause de toi, tout le monde va m’appeler comme ça. Merci, Steph !

PROPOS RECUEILLIS PAR TIM BAETE

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