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Si l’eSport entre aux JO, les jeux vidéo violents n’y auraient pas leur place

Une « ligne rouge » infranchissable pour le patron du CIO: Thomas Bach a répété jeudi à New Dehli que si jamais l’eSport faisait son entrée aux JO, cela ne pourrait se faire avec des jeux vidéo violents, où des personnages meurent.

Depuis quelques mois, plusieurs acteurs du monde olympique, dont Thomas Bach, ont évoqué la possibilité que l’eSport, qui sera discipline médaillable lors des Jeux asiatiques en 2022 en Chine, intègre les JO un jour.

En octobre 2017, les représentants du monde olympique sont allés dans ce sens en estimant que l’eSport pourrait être considéré comme « une activité sportive », et demandant au CIO d’engager un dialogue avec l’industrie du jeu vidéo à ce sujet.

Mais le patron du CIO a toujours insisté sur le respect des valeurs olympiques, excluant donc les jeux vidéos violents.

« Le CIO est une organisation très réglementée, donc pour se faire reconnaître comme discipline olympique, cela ne suffit pas d’être une activité sportive », a-t-il dit à des journalistes lors de sa visite en Inde

« Et la ligne rouge serait des jeux vidéos meurtriers, qui feraient la promotion de la violence ou qui contiendraient quelque forme de discrimination que ce soit », a ajouté Bach.

« Ils ne pourraient être reconnus comme membre du mouvement olympique car ce serait contraire à nos valeurs et à nos principes », a-t-il ajouté.

La plupart des compétitions d’eSport dans le monde utilisent comme support des jeux vidéos éloignés du monde du sport, comme League of Legends, un jeu de stratégie, de loin le plus populaire.

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