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Roland Duchâtelet veut Steven Martens

Le président de Saint-Trond propose le CEO de l’Union belge comme successeur à Ivan De Witte. De prime abord, les clubs ont réagi négativement mais Duchâtelet espère qu’ils vont réfléchir à sa proposition.

Vendredi, la Ligue Pro a clôturé l’année par une ultime réunion suivie d’un banquet. Cette réunion n’avait rien d’une formalité, puisqu’il fallait réélire les représentants de la Ligue au Comité exécutif. Georges Ingelbrecht (73 ans) entame sa 19e et dernière saison dans cet organe fédéral. Ensuite, Joseph Allijns, le président de Courtrai, lui succèdera. Contrairement à ce qu’il exigeait il y a quelques mois, le Club Bruges n’a plus demandé le limogeage de Pol Jonckheere, qui peut donc honorer son mandat jusqu’à son terme, soit pendant deux ans encore.

Par contre, la succession du président Ivan De Witte n’a pas été réglée. Un comité de quatre hommes (Pierre François, Philippe Collin, Herman Wijnants et De Witte comme coordinateur) doit se pencher sur la question. En automne, le quatuor devra avancer un nom. Cela peut être une personne extérieure, pour autant qu’elle dispose d’expérience dans un club; mais alors, le poste devra être rémunéré. En outre, les tâches devraient être bien délimitées de sorte que le président et le CEO Ludwig Sneyers ne se marchent pas sur les pieds. Il faut également réfléchir à une meilleure commercialisation de la Ligue.

Roland Duchâtelet a surpris son monde en avançant le nom de Steven Martens, le CEO de l’UB. Selon le président de Saint-Trond, celui-ci doit de toute manière surveiller ce qui se passe au sein de la Ligue pro. Le football professionnel est important pour la fédération, y compris financièrement.

Duchâtelet: « Avoir recours à un président à temps plein et à un CEO au même statut, c’est chercher les problèmes. Demander à Martens d’être notre président, en plus de son poste actuel, me semble une excellente alternative. La Premier League anglaise accueille aussi des représentants de la FA. Martens peut diriger nos réunions et être ainsi parfaitement au courant de ce qui s’y déroule. En outre, il est indépendant. »

« Conflit d’intérêt! », ont immédiatement réagi les autres dirigeants. Que se passerait-il en cas de heurts entre les professionnels et le reste du football? Duchâtelet, qui est fréquemment entré en conflit avec De Witte la saison écoulée, à cause de sa double casquette, demande qu’on réfléchisse au moins à cette solution: « Ce n’est pas le président qui décide mais les membres. De toute façon, nous conservons nos représentants au Comité exécutif. » n

Peter T’Kint

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