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Preud’homme, Leekens… Les coaches sont-ils surmédiatisés?

Cela saute aux yeux comme aux oreilles: les T1 des clubs font de plus en plus la une des médias. Pourtant, leur image ne correspond pas toujours à la réalité… Et pendant ce temps, Laszlo Bölöni est parvenu à lucrativement se recaser.

Georges Leekens fête ses 61 ans ce mardi. Michel Preud’homme joue au golf à Nice en attendant de choisir entre Gand, Porto, Bordeaux, le PSG et une offre secrète qui, selon certains, serait une « bombe ». Avant la finale de la Ligue des Champions Inter Milan-Bayern Munich, il ne sera question que de José Mourinho et de Louis Van Gaal.

Cela saute aux yeux ou aux oreilles: les T1 occupent une place sans cesse grandissante dans tous les médias. Même plus que les joueurs qui sont pourtant les principaux acteurs d’un match de football. « Les footballeurs doivent être protégés », expliquent les attachés de presse des clubs. « Il n’est pas utile de les voir sans cesse dans les médias ».

Des glandeurs, les coaches?

Les coaches se sont emparé de cet espace pour se donner de plus en plus d’importance. Mais l’image qu’ils se donnent est-elle vraiment le reflet de la réalité? « Ils cultivent adroitement leur image », entend-on en D1. « Et leur aura médiatique ne colle pas avec la réalité quotidienne. Ils inventent n’importe quoi pour faire croire qu’ils sont débordés, stressés 24 heures sur 24. Il faut bien qu’ils justifient leurs énormes salaires. Un coach de D1 bosse tout au plus deux heures par jour… »

Pierre Bilic

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