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Ophélie Fontana :  » J’évoluerai peut-être un jour vers le journalisme sportif « 

Ces dernières semaines, la journaliste de la RTBF, Ophélie Fontana, a animé une chronique sur les Diables, le lundi, dans le 5 à 7 de Vivacité.

Vous êtes journaliste télé et vous couvrez l’actualité générale. Comment expliquez-vous qu’on vous retrouve à la radio et en sport ?

Michel Lecomte souhaitait créer cette rubrique sur les coulisses de l’équipe nationale avec une femme pour l’animer. Il ne voulait pas d’une potiche qui ferait le strict minimum et, comme il sait que j’aime le sport, il a pensé à moi. J’ai toujours suivi les grands événements et j’ai été sportive plus jeune. Je ne dis pas que je regarde tous les matches de Pro League mais je m’intéresse aux émissions phares et aux matches des Belges.

Traiter des coulisses n’est-il pas difficile quand on ne côtoie pas les joueurs au quotidien ?

L’idéal serait de disposer de plus de temps et de pouvoir rencontrer les joueurs. Ce sera peut-être possible à l’avenir. En attendant, je vais chercher les infos sur les réseaux sociaux, dans la presse du sud et du nord, ainsi que dans les gazettes des pays étrangers. J’essaie de trouver une sorte de thématique pour structurer le contenu, ainsi que l’un ou l’autre son pour donner plus de vie. Dénicher des anecdotes n’est pas difficile. Un sujet comme le mariage de Witsel, c’est du pain bénit. L’imagination et le travail d’écriture font le reste.

Qu’est-ce qui vous a marquée jusqu’à présent ?

Quelques Diables (Dembélé, Alderweireld,…) ne sont pas très expansifs sur les réseaux sociaux. On sent aussi la différence entre les joueurs qui pilotent leur compte Twitter et ceux qui le laissent aux agences de com. C’est un peu moins gai quand c’est contrôlé et qu’on trouve de la pub pour la dernière marque de chaussures. J’ai l’impression qu’un Eden Hazard, malgré ce qu’il représente, garde la maîtrise. D’ailleurs, il ne poste pas à tout bout de champ.

C’est une parenthèse ou bien vous avez envie de vous impliquer dans le sport ?

Un jour, j’évoluerai peut-être vers le journalisme sportif. Cette chronique n’est pas une corvée, elle me permet de sortir de ma bulle quotidienne. L’engouement envers les Diables est chouette. Travailler en sport et en radio représente un double challenge pour moi.

Est-ce que Vincent Langendries, votre compagnon, vous file de bons tuyaux ?

Pas vraiment. Chacun son truc ! Je m’attendais à ce qu’on dise :  » C’est Vincent qui écrit les textes !  » mais je me débrouille seule. Quand il couvre les Diables, je lui demande parfois une info mais cela s’arrête là. Je lui ai juste lu ma première chronique avant l’émission pour être certaine de ce que j’allais raconter.

Par Simon Barzyczak

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