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Thierry Neuville (Hyundai) remporte son 2e succès de la saison après le Rallye de Ypres

Thierry Neuville et Martijn Wydaeghe (Hyundai) ont conquis dimanche leur deuxième succès de la saison en remportant le Rallye d’Espagne, 11e des 12 épreuves du championnat du monde WRC.

Le pilote germanophone, 33 ans, déjà vainqueur à Ypres, ajoute de son côté un 15e succès en WRC en carrière. Sébastien Ogier (Toyota Yaris) est lui 4e. Le Français devra attendre pour fêter un 8e titre mondial, sans doute en Italie pour le Rallye de Monza du 19 au 21 novembre.

Thierry Neuville a terminé avec 24.1 secondes d’avance sur le Gallois Elfyn Evans (Toyota Yaris) et 35.3 sur l’Espagnol Dani Sordo (Hyundai). Sébastien Ogier est 4e à 42.1 mais conserve la tête du championnat du monde avec 204 points pour 187 à Evans. Thierry Neuville, qui a resigné pour trois ans chez Hyundai, reste 3e avec 159 points pour 140 au Finlandais Kalle Rovanperä, 5e en Espagne.

Cinq fois vice-champion du monde, Thierry Neuville, pour sa 8e campagne avec l’équipe sud-coréenne, savait déjà qu’il ne pourrait enfin être sacré cette saison. Après avoir mis un terme à sa relation avec Nicolas Gilsoul juste avant le début de la saison, le pilote belge a connu un 2e succès avec Martijn Wydaeghe sur les routes catalanes où il abordait la dernière journée dimanche en tête.

Deuxième de la spéciale nocturne disputée avant l’aube, Thierry Neuville a craint les crevaisons. « On a fait une spéciale propre, mais il y avait beaucoup de coupes dans les virages et j’avais peur de crever », a confié le pilote germanophone qui grappillait même encore quelques dixièmes (0.7) sur Evans. C’est l’Espagnol Dani Sordo (Hyundai) qui avait signé le temps scratch.

Sordo continuait sur sa lancée dans l’ES15, toujours devant Neuville qui creusait encore l’écart au classement général « l’objectif était de garder la voiture au milieu de la route et les sensations sont bonnes », se réjouissait-il. A l’issue de l’ES 16, Thierry Neuville tenait toujours le bon bout. « Tout va bien pour nous et nous n’aurons pas à attaquer dans la Power Stage parce que cela ne change rien pour nous au championnat », a expliqué Neuville qui s’est fait une grosse frayeur malgré tout avec des problèmes de démarreur pour rejoindre cette dernière spéciale. Son copilote a dû pousser la voiture et des flammes sont même apparues à l’arrière.

Plus de peur que de mal pour Thierry Neuville qui gérait son avantage de 20 secondes dans cette Power Stage pour aller écouter la Brabançonne.

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