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La Formule 1 n’est pas morte

Grâce à l’ouverture à de nouveaux marchés, les audiences dans le monde ont augmenté. Un constat qui est valable pour la Belgique. La discipline connaît aussi un boom sur le web et les réseaux sociaux.

Lors du rachat de la F1 à Bernie Ecclestone en 2017, les Américains de Liberty Media avaient annoncé une série d’initiatives pour redorer une discipline en perte de vitesse et d’audience. Le groupe vient d’effectuer le bilan de la saison écoulée et les chiffres semblent lui donner raison.

En 2018, la F1 a comptabilisé  » 490.2 millions de téléspectateurs uniques, une augmentation de 10% par rapport à 2017.  » Un optimisme à moitié partagé par Gaëtan Vigneron, commentateur pour la RTBF.

La Formule 1 n'est pas morte
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 » Il y a une forte progression en Chine et aux Etats-Unis, où tout était encore à faire, ce qui relativise ces chiffres. Mais il est faux d’affirmer que les audiences sont catastrophiques. La preuve, en Belgique, elles ont encore une fois été à la hausse alors que la saison de Stoffel Van Doorne n’a jamais décollé.  »

Liberty Media se réjouit également de la progression sur les réseaux sociaux,  » avec 18.5 millions de followers cumulés pour Facebook, Twitter, Instagram et YouTube, une progression de 53.7%.  »

Le chiffre peut sembler anodin mais il faut rappeler qu’Ecclestone avait totalement délaissé le digital. Liberty Media a tenté de rectifier le tir : développement de la chaîne YouTube et du site web de la F1, renforcement de l’interactivité, lancement d’un championnat eSport pour attirer le jeune public, création d’une offre payante de diffusion par streaming …

Le sport automobile est un produit qui a la cote sur le web, comme la RTBF l’a constaté avec le succès du WRC, de la Moto GP et l’arrivée de la Formule E.  » Le piège dans lequel il ne faut surtout pas tomber, c’est opposer télé et digital. La F1 est un grand show qui a sa place sur un écran de salon. Liberty Media veut d’ailleurs peaufiner le produit télé.

Et les réseaux sociaux sont aussi le lieu idéal pour accueillir tout ce qui entoure la course : les réactions, les essais, les explications techniques, le décorticage des incidents… Le succès d’un canal rejaillit sur l’autre et vice-versa. On doit trouver le bon compromis.  »

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