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Fernando Alonso prêt pour un retour en pleine valse des transferts

Fernando Alonso rêve à 38 ans de retrouver le volant d’une Formule 1 et pourrait être l’un des acteurs majeurs du marché des transferts pour 2021 avec plusieurs options, dont un possible retour chez Renault.

« D’un point de vue physique et au niveau de la motivation, je suis au top, j’aimerais donc pouvoir me concentrer sur un championnat majeur, que ce soit le retour en F1, le Championnat du monde d’endurance ou l’Indycar », a déclaré lundi le double champion du monde de F1 espagnol (2005-2006).

S’il a souvent évoqué un retour depuis son départ à la fin de la saison 2018, ses déclarations surviennent en pleine valse des transferts avec le départ de l’Allemand Sebastian Vettel de chez Ferrari, remplacé par l’Espagnol Carlos Sainz Jr, lui-même remplacé chez McLaren par l’Australien Daniel Ricciardo qui, du coup, a libéré un volant chez Renault.

Alonso et Renault ce n’est pas seulement une rime mais aussi une longue histoire. C’est avec l’écurie au losange qu’il a conquis ses deux titres avant d’y revenir de 2008 à 2009 après une année tumultueuse chez McLaren aux côtés d’un Lewis Hamilton encore débutant mais qui avait passablement bousculé son ainé.

Le natif des Asturies a ensuite passé cinq ans chez Ferrari, puis encore quatre chez McLaren sans conquérir de nouveau titre alors qu’il est de l’avis général l’un des tout meilleurs pilotes de sa génération.

Une génération qui a vieilli

Une génération qui a vieilli. Bientôt quadragénaire, Fernando Alonso pourrait se retrouver sur la grille avec des pilotes de quelque 15 ans ses cadets comme le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), le duo Ferrari constitué du Monégasque Charles Leclerc et de Carlos Sainz Jr, sans oublier le Français Esteban Ocon chez Renault.

Le doyen de la grille est actuellement le Finlandais Kimi Räikkönen, 40 ans, champion du monde en 2007. Comme Alonso, il s’est accordé un congé sabbatique de la F1 au début de la décennie.

Le Britannique Lewis Hamilton, sextuple champion du monde, n’a que trois ans de moins qu’Alonso et reste au sommet de son art après 18 saisons de F1. Cela dit, aucun pilote de plus de 40 ans n’a remporté un Championnat du monde de F1 depuis l’Australien Jack Brabham en…1966.

L’Espagnol n’est pas non plus le seul poids-lourd disponible sur le marché des transferts. Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel (au volant d’une Red Bull propulsée par un moteur…Renault) est maintenant sans volant.

S’il parle de « prendre du temps pour réfléchir à ce qui est important pour mon avenir », l’Allemand n’a pas pour autant dit qu’il allait quitter la F1.

Pas que Renault

Mais Renault, qui n’arrive pas à recoller au trio de tête (Mercedes, Ferrari, Red Bull) depuis son retour en F1 en 2016, s’offrirait un beau coup avec Alonso au moment où la direction du constructeur français s’interroge sur la poursuite de son programme sportif en plein marasme du marché automobile mondial.

Liberty Media, le promoteur américain de la F1, voit aussi ses projets sérieusement impactés par la pandémie de coronavirus. Aucun Grand Prix ne s’est encore tenu depuis le début de la saison et toute reprise reste encore à l’état de projet. Un retour d’Alonso, pilote très populaire, servirait ses intérêts.

Renault pourrait aussi ne pas être la seule option, car Lewis Hamilton et son coéquipier finlandais Valtteri Bottas sont en fin de contrat chez Mercedes.

Le patron de l’écurie allemande, Toto Wolff, a toutefois déclaré à la télévision autrichienne à propos de Vettel qu’un pilote allemand dans une voiture allemande « serait une bonne histoire du côté marketing ». Il s’est empressé d’ajouter qu’il n’était pas pressé d’annoncer ses pilotes pour 2021 alors que l’actuelle saison n’a même pas encore commencé.

En attendant, Fernando Alonso peut se concentrer sur son autre objectif, gagner les 500 miles d’Indianapolis, reportés à août pour cause de pandémie de coronavirus.

Une victoire sur le légendaire circuit ovale américain le verrait ceindre la « triple couronne », soit au moins un titre du champion du monde, une victoire aux 24 Heures du Mans –qu’il a remporté deux fois– et « Indy ». Seul le Britannique Graham Hill y est parvenu.

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