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Esteban Ocon, un super-héros en Formule 1

Le saviez-vous ? Depuis son plus jeune âge, le pilote français Esteban Ocon (Racing Point Force India) se passionne pour la Formule 1 et… les films de super-héros, qu’il dévore pendant ses nombreux voyages entre deux Grand Prix.

« Ah oui, je suis fan: j’ai vu le dernier Avengers: Infinity Wars (sorti en avril) dix fois à peu près! », s’exclame-t-il quand on l’interroge sur sa seconde passion. En musique, on est Beatles ou Rolling Stones. En football, Diego Maradona ou Pelé. En matière de bandes dessinées américaines de super-héros, il y a les amateurs de Marvel et ceux de DC Comics, les deux principales maisons d’éditions de « comic books ».

Ocon fait partie des premiers. « Je suis depuis le début tous les films Marvel », racontait-il à l’AFP lors du Grand Prix d’Italie. « Les premiers que j’ai dû voir, c’est Spider-Man (sorti en 2002, l’année de ses six ans, ndlr) et Hulk (sorti en 2003, ndlr) ». A l’époque, donc, où il faisait ses premiers tours en karting, découvert à l’âge de quatre ans. « C’est ce qui m’a fait grandir, ce sont des films que je connais par coeur », poursuit-il.

« Je trouve qu’ils sont bien mieux réussis (que ceux de DC Comics). L’histoire, le fait qu’il faut regarder tous les épisodes, que tout ça se suit, je trouve ça génial », explique en fin connaisseur le jeune homme, qui aura 22 ans le 17 septembre.

Pourtant, le fan est prêt à une concession de taille: son film préféré, « The Dark Knight Rises », le dernier volet de la trilogie consacrée à Batman écrite et réalisée par l’Américain Christopher Nolan, est issu de la galaxie DC. « Wonderwoman » trouve aussi grâce à ses yeux. « Mais les autres DC Comics, Suicide Squad (une bande de super-vilains issus de l’univers de Batman, ndlr), etc., je n’ai pas adhéré, raconte-t-il. Et Batman contre Superman, j’ai trouvé ça nul, vraiment. Bidon. L’histoire n’était pas crédible et il y avait trop d’effets spéciaux pas bien faits. C’était dur à croire. »

– « Je serais plutôt le jeune Spiderman » –

Le natif d’Evreux (Normandie) a feuilleté aussi quelques-unes des BD qui ont inspiré ces films mais « je n’ai jamais trop aimé lire », assume-t-il.

Interrogé sur son super-héros préféré, Ocon répond du tac au tac. « On aimerait tous ressembler à Tony Stark (Iron Man, inventeur de génie et milliardaire, ndlr), mais moi, je ne lui ressemble pas du tout… Je serais peut-être plutôt le jeune Spiderman, un peu maladroit », sourit-il.

Pas de doute non plus sur le super-pouvoir qu’il aimerait posséder, comme d’ailleurs la plupart des habitués des paddocks de F1, que les courses trimballent à travers le monde neuf mois par an. « Celui de Thanos de se téléporter ou celui de Heimdall dans Thor qui puisse nous envoyer d’un endroit à un autre. Comme ça on n’aurait pas besoin de voyager. Cela m’aiderait bien, enchaîne le Français en riant franchement. Ou alors je peux piquer la combinaison d’Iron Man et voler, c’est encore mieux qu’un jet! »

Et au volant de sa monoplace, alors ? « Rester calme, ça peut être un bon super pouvoir », s’exclame-t-il. « Et pour aider à la performance, voir tout en plus lent. Un peu comme Flash quand il court vite et voit tout en +slow motion+ (au ralenti, ndlr), ça peut aider », notamment dans l’habituelle pagaille du premier virage.

Ocon, qui a l’oeil aguerri, n’a toutefois pas repéré de super-héros sur le paddock. « Je pense qu’il n’y en a pas vraiment malheureusement », tranche-t-il, au risque de vous décevoir.

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