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Mondial: la fin des solistes

La Coupe du Monde en Afrique du Sud récompense les collectifs, les équipes qui, pour gagner, ne s’appuient pas sur les exploits individuels d’une star planétaire, mais savent compter sur l’ensemble de leurs membres. L’Espagne et l’Allemagne en sont les exemples parfaits.

On attendait beaucoup durant cette Coupe du Monde d’individualités marquantes comme l’Argentin Lionel Messi, l’Anglais Wayne Rooney, le Brésilien Kaka ou encore le Portugais Cristiano Ronaldo. Mais aucun d’entre eux n’a réussi à griffer l’épreuve. Les seuls attaquants qui sont en définitive sortis du lot sont l’Espagnol David Villa et l’Allemand Miroslav Klose. Deux joueurs qui, tout au long du Mondial, auront pu s’appuyer, contrairement aux autres, sur un collectif sans faille: la Roja d’un côté et la Mannschaft de l’autre.

Si une hirondelle nommée Diego Maradona était parvenue seule à faire le printemps pour les Albiceleste en 1986, ce temps-là semble révolu pour de bon. Le Camerounais Samuel Eto’o et l’Ivoirien Didier Drogba, dont on attendait monts et merveilles également, sont bien placés eux aussi pour en parler…

Bruno Govers

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