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Mondial 2018 et 2022: scandale en vue à la FIFA?

Corruption ou pas corruption? Le doute plane à la FIFA, où l’on admet que des révélations sur des possibles pots-de-vin attribués en échange d’un vote favorable pour l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 sont fort ennuyeuses.

On connaît la chanson: dès qu’il faut attribuer une Coupe du Monde ou des Jeux Olympiques, des rumeurs de corruption refont surface. A moins de deux mois de l’attribution des Coupes du Monde 2018 et 2022, un journal anglais (le Sunday Times) lance un nouveau pavé. Ses journalistes, évidemment déguisés, ont approché deux votants pour leur demander s’il était possible de monnayer leur voix. Un Nigérian a accepté, moyennant 570.000 euros. Ainsi qu’un Tahitien, qui est aussi vice-président de la FIFA, qui a marqué son accord pour 1,6 million.

Sepp Blatter, le président de la Fédération internationale, reconnaît que c’est très ennuyeux et une enquête interne a été ouverte. Un Belge fait partie des votants: Michel D’Hooghe. Il affirme dans la presse de ce lundi qu’il n’a personnellement jamais été approché pour offrir sa voix.

Cette histoire jette d’ores et déjà le trouble sur la grand-messe programmée le 2 décembre à Zurich. On saura ce jour-là si la candidature belgo-néerlandaise est choisie pour le Mondial 2018, qui sera de toute façon organisé en Europe vu le retrait, la semaine dernière, de la candidature des Etats-Unis pour cette édition-là. Un retrait qui implique aussi que la Coupe du Monde 2022 aura lieu ailleurs qu’en Europe, vu qu’un même continent ne peut organiser deux éditions consécutives. Les Belges et les Néerlandais sont en concurrence avec les dossiers de la Russie, de l’Angleterre et de Portugal/Espagne.

Pierre Danvoye

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