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Mogi Bayat va parler: encore le grand bluff?

Ce soir dans Studio 1, Mogi Bayat devrait s’exprimer sur un tas de choses que l’on sait déjà, comme les nombreuses propositions de clubs belges et étrangers qu’il a déjà reçues. Mais il y a fort à parier qu’il continuera à nous ressortir la grande illusion sur les finances du Sporting de Charleroi, soi-disant redressées depuis son arrivée.

Ce soir, sur le plateau de Studio 1 La Tribune (RTBF), Mogi Bayat va s’expliquer dans le détail suite à son limogeage au Sporting de Charleroi. On sait déjà qu’il va annoncer qu’il est sollicité d’un peu partout pour reprendre du service: des clubs belges et étrangers l’attendraient à bras ouverts. Et on devrait tout savoir sur les raisons pour lesquelles son oncle Abbas l’a mis dehors. Ce n’est pas sur le site officiel du club qu’il faut se rendre pour avoir les réponses : le départ du manager général n’y est pas annoncé! Quant au président Abbas, il se tait dans toutes les langues depuis qu’il s’est séparé de son neveu par lettre recommandée.

On peut aussi s’attendre à ce que Mogi répète ce soir que la famille Bayat a complètement redressé les finances du club depuis la reprise en 2000. On le lit partout, continuellement, mais c’est l’un des grands mensonges de la dernière décennie dans le foot belge! Quand Abbas Bayat a racheté le Sporting, la dette tournait autour des 5 millions d’euros. Aujourd’hui, le club doit encore rembourser près de 6 millions aux banques et la Ville lui réclame 2 millions en loyers (du stade) et factures d’énergie.

Charleroi fait d’excellentes affaires avec ses transferts depuis quelques années, c’est clair. Mais le trou est plus important qu’il y a dix ans, c’est tout aussi certain.

Pierre Danvoye

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